Cartographie

Afin de (re)découvrir de façon ludique le patrimoine historique et archéologique des Sables-d’Olonne, d’Olonne-sur-Mer et du Château-d’Olonne, parcourez les différentes cartes thématiques mises à votre disposition afin d’y retrouver les principaux monuments, édifices ou lieux qui ont forgé la mémoire du territoire des Olonnes. Cette balade virtuelle est agrémentée de commentaires explicatifs pour chacun d’entre eux, ainsi que d’illustrations (photographies, cartes postales, gravures, dessins) issues des collections des Archives municipales des Sables-d’Olonne.

  • Abbaye Saint-Jean d'Orbestier1 document(s).

    Abbaye Saint-Jean d'Orbestier

    Abbaye Saint-Jean d'Orbestier

    Située sur le littoral au Château-d’Olonne, l’abbaye Saint-Jean d’Orbestier est construite au XIIe siècle sous l’impulsion du duc d’Aquitaine et Comte de Poitou, Guillaume IX sur un domaine de 800 hectares. Ce monument témoigne de ce qui fut un important monastère bénédictin entre le XIIe et XVIIIe siècle. Comme beaucoup d’autres, il connait grandeur, prospérité et destruction.
    Richard Cœur de Lion contribua au rayonnement du monastère en confirmant les privilèges donnés aux moines d’Orbestier par son arrière grand-père Guillaume IX et en faisant de la forêt d’Orbestier son lieu de chasse favori.



  • Ancienne sous-préfecture des Sables-d'Olonne1 document(s).

    Bâtiments de l'ancienne Sous-préfecture

    Bâtiments de l'ancienne Sous-préfecture

    L'hôtel de l'ancienne sous-préfecture est construit en 1856, sur l'emplacement de la maison Dupleix (Aimé René Dupleix, juge du district pendant la Révolution française et maire des Sables de 1816 à 1820), située alors sur la rue du Port. Cette dernière est renommée rue de la Sous-préfecture en juin 1930.

    La sous-préfecture déménage ensuite à La Chaume, la fin des travaux des bâtiments ayant lieu en 1981. En 1984, la ville fait l'acquisition de l'ancienne sous-préfecture pour la transformer en village de vacances. La même année, la rue de la Sous-préfecture devient la rue de l'Ancienne sous-préfecture.

    Aujourd'hui, les bâtiments accueillent l'Institut supérieur du Tourisme.


    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 12



  • Château Nina d'Asty3 document(s).

    Château Nina d'Asty

    Château Nina d'Asty

    La mystérieuse Nina d’Asty, de son vrai nom Marina Mercedes Teresa Garaviglia (1882-1932) était une danseuse du Casino de Paris. Tombée amoureuse des Sables-d’Olonne et de ses environs, elle fit construire en 1905 une belle villa aux allures de château fort dans la forêt de la Pironnière, au Château-d’Olonne (« Villa Nina d’Asty »). Elle y donnait des réceptions et des bals où se pressaient de nombreuses personnalités de l’époque.

    © AMLS, fonds cartes postales, 105 Fi 117


    Château Nina d'Asty avec sa tour

    Château Nina d'Asty avec sa tour

    Le château fort « Nina d’Asty » fut vendu dans les années 1920 à M. Hugonnet, ex-chef des cuisines du Pavillon Ledoyen aux Champs-Élysées, qui en fit un grand café restaurant.
    Le bâtiment est acheté dans les années 1930 par M. Guitton.

     

    © AMLS, collection des cartes postales (dons), 10 Fi 476


    Château Nina d'Asty, après sa transformation en colonie de vacances

    Château Nina d'Asty, après sa transformation en colonie de vacances

    En 1938, le chalet est transformé en colonie de vacances pour les enfants de la ville d’Issy-les-Moulineaux, et ce, jusqu’en 1978.
    Entre temps, le « chalet Nina d’Asty » est réquisitionné pour héberger les réfugiés espagnols en 1939, puis les troupes allemandes de 1940 à 1944.

    Devenu par la suite trop vétuste, il est vendu à la société Merlin qui le fait démolir en 1981.


    © AMLS, fonds
    cartes postales, 105 Fi 315



  • Église Notre-Dame de Bon-Port 3 document(s).

    Église Notre-Dame de Bon-Port

    Église Notre-Dame de Bon-Port

    L’église Notre-Dame de Bon-Port fut édifiée à l’emplacement d’une ancienne chapelle dite « du rosaire » construite au XIIIe siècle et auparavant rattachée à la paroisse Notre-Dame d’Olonne. C’est en 1646, après la création de la paroisse de Notre-Dame de Bon-Port en 1622, que fut décidée le remplacement de la chapelle primitive dédiée à la Vierge par un édifice en cohérence avec la population Sablaise. Les travaux, confiés aux maîtres-maçons Nicolas Habert et Paul Bernard, débutent le 19 mars avec la bénédiction de la première pierre de l’édifice par Pierre de Nivelle, évêque de Luçon.


    L'église Notre Dame de Bon-Port

    L'église Notre Dame de Bon-Port

    Les travaux vont se poursuivre jusqu'au XVIIIe siècle. Pendant la Révolution Française, l'église est transformée en Temple de la Raison et en entrepôt à grains, mais elle retrouve définitivement sa vocation religieuse en 1800. La remise en état de l'église s'effectue tout au long du XIXe siècle et sa consécration a lieu le 9 juillet 1890. Des artistes comme les sculpteurs Jean-Emmanuel Mercier et Thomas Louis, ou le peintre Marchand, interviennent dans l'embellissement intérieur du bâtiment.

    La réalisation d'un parvis en pierre naturelle (comblanchien) et la restauration de la façade sont effectuées dans les années 1990. L'église Notre-Dame est classée Monument Historique par arrêté du 18 octobre 1993.


    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 6


    Les Halles et l'église Notre Dame

    Les Halles et l'église Notre Dame

    L'ancien petit cimetière des Sables, ou cimetière du Coudrieau, était situé à l'emplacement des Halles centrales. Principal cimetière des Sables jusqu'en 1650, il est supplanté par le cimetière de la Côte, entre la rue Travot et la rue de la Tour, avant d'être définitivement abandonné en 1778.
    Sous l'Empire, il est décidé d'y transférer les anciennes halles autrefois implantées au Nord de l'Église. Ces nouvelles halles, ouvertes en mars 1810, sont l'oeuvre de l'ingénieur Prépetit. Le style « Pavillon Baltard » que nous lui connaissons a été imaginé par l'architecte sablais Charles Smolski, et la réalisation en fut confiée à l'entrepreneur Michelin en 1889. L'ultime rénovation des Halles centrales a été menée entre 1990 et 1991 par MM. Barranger et Rebiffé, dans le respect de l'architecture ancienne du bâtiment. Elles ont été inaugurées le 11 janvier 1992. Avec 84 étals, les Halles centrales sont « une véritable galerie marchande de produits frais alimentaires ». À la croisée des chemins du port et de la plage, elle sont depuis un siècle un élément essentiel de l'animation du centre-ville.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 6



  • Église Saint-Hilaire1 document(s).

    Église Saint-Hilaire

    Église Saint-Hilaire

    Ancienne église romane, intéressante par sa situation, à l’écart du centre et par sa construction sur une ancienne motte féodale, ancien site de la résidence des seigneurs d’Olonne. Le transept, le chœur et le clocher ont été reconstruits dans le style néogothique au début du XXe siècle. La façade, la nef et ses collatéraux témoignent de l’architecture religieuse de la fin du XVIIIe siècle.



  • Église Saint-Nicolas2 document(s).

    L'église de La Chaume

    L'église de La Chaume

    À l'origine, il s'agissait d'un oratoire dédié à Sainte Anne, mère de la Sainte Vierge. Sa construction au centre du bourg est décidée en 1623 par le curé de La Chaume, Jacques Benoist. Au fil des années, ce lieu de prière occupe une place croissante dans la vie religieuse chaumoise. Des travaux d'agrandissement sont entrepris au début du XVIIIe siècle et la bénédiction du chœur de la chapelle a lieu le lundi 23 décembre 1726.
    Cet édifice religieux devient l'église paroissiale de La Chaume après que l'armée se soit emparée du prieuré Saint-Nicolas en 1779. De fait, le nom du saint patron de La Chaume s'est substitué à celui de Sainte Anne. Le 6 décembre 1787, le nouvel autel de Saint Nicolas est béni. C'est à cette époque que débutent également les travaux des deux petits autels dédiés à Saint Pierre et à Sainte Anne. Le clocher, dont la première pierre a été posée le 24 septembre 1789, est terminé le 5 décembre suivant.
    Le 27 novembre 1793, le Conseil municipal ordonna que les bancs de l'église soient démolis. Pendant la Révolution française, l'église est transformée en hôpital puis en écurie avant d'être vendue comme bien national au négociant Antoine Coppat. En 1799, l'église est partiellement démolie et son clocher abattu.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 12


    Intérieur de l'église Saint-Nicolas

    Intérieur de l'église Saint-Nicolas

    En 1854, la fabrique de La Chaume est reconnue propriétaire de l'église Saint-Nicolas, par la municipalité.
    Les travaux de pavage de la nef sont effectués en 1867 par Constant Boré, maître maçon de La Chaume.
    Une horloge est installée dans le clocher avant 1845. Un second cadran est placé du côté est, de manière à être vu du port et des Sables, en juin 1891. Le remontage manuel de l'horloge était confié à M. Martinet dans les années 1930 puis à M. Bardon jusque dans les années 1950. Une horloge à remontage électro-automatique est installée en 1957.

    « Marie des Anges », la petite cloche de l'horloge, est refondue en 1845. Les trois cloches dédiées à Sainte Anne, à Saint Nicolas et à Notre Dame de Lourdes, provenant des ateliers Astier, sont bénites le 8 février 1899. Quant à « Joséphine », dont le poids est porté à 370 kgs, elle est refondue par la maison Paccard d'Annecy et bénie le 30 octobre 1955 par Mgr Massé. L'électrification des cloches intervient en 1959.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 21



  • Église Saint-Pierre2 document(s).

    L'église Saint-Pierre sans son clocher

    L'église Saint-Pierre sans son clocher

    Construite à partir de 1913, afin de créer une nouvelle paroisse dans le « Bout de ville », la nef de l’église Saint-Pierre est bénite le 14 juin 1920. L’abbé Charles Marceau en est le premier curé. Par rescrit du 9 février 1948, la Sacrée Congégation du Concile a autorisé la réinhumation de l’abbé Marceau dans l’église.
    La seconde partie des travaux, menée par Maurice Durand jusqu’en 1939, concerne tout particulièrement le transept, l’abside et les sacristies. La consécration de l’église Saint-Pierre intervient le 5 septembre 1933, par Mgr Garnier, évêque de Luçon.

    L'église Saint-Pierre, avec son style romano-byzantin unique en Vendée, s'inscrit parfaitement dans l'art religieux du début du XXe siècle.
    Par rescrit du 9 février 1948, la Sacrée Congrégation du Concile, autorise la réinhumation de l'abbé Marceau dans l'enceinte de l'église.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 16


    L'église Saint-Pierre

    L'église Saint-Pierre

    Le grand orgue, construit en 1934 par la manufacture d'orgues nantaise Glotton-Debierre, est électrifié en 1978.
    Les quatre cloches sont fondues par la Maison Bollée du Mans et leur électrification est réalisée en 1958.
    Une maquette de trois-mâts suspendue dans l'église est offerte en 1954 par Auguste Kirié, constructeur de canoës.
    Un incendie ravage la crèche le 5 janvier 1974 et endommage sérieusement l'intérieur de l'église.
    Depuis la Seconde Guerre mondiale, le bâtiment fait l'objet de nombreux travaux de restauration et d'aménagements, notamment au milieu des années 1970 et au début des années 1990.
    Des rénovations extérieures puis intérieures dans les années 2000 ont redonné tout son éclat à l'édifice dont l'inauguration a eu lieu le dimanche 27 avril 2008.

     

    © AMLS, collection de cartes postales en noir et blanc, 11 Fi 144



  • L'Hôtel de Ville4 document(s).

    Cour intérieure du couvent (futur collège Notre Dame de Bourgenay)

    Cour intérieure du couvent (futur collège Notre Dame de Bourgenay)

    Aimé François Dupleix (1713-1781), le premier maire des Sables-d'Olonne, est élu en décembre 1749. Mais faute d'hôtel de ville, les réunions du corps municipal ont lieu au domicile du maire ou des échevins. Il en sera de même pour leurs successeurs jusqu'à la Révolution Française.
    En 1790, les édiles sablais décident de louer une maison commune pour y tenir les séances du Conseil municipal. D'abord installée dans l'ancien couvent (collège Notre Dame de Bourgenay), elle est ensuite transférée dans la maison Tortereau (place du Palais de justice), puis sur le quai dans la maison Vaugiraud, de 1793 à 1803.

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 16

     


    La mairie des Sables-d'Olonne, XIXe siècle

    La mairie des Sables-d'Olonne, XIXe siècle

    Finalement, par décret du 13 Floréal An XI (3 mai 1803), le Premier Consul Bonaparte autorise le maire Simon François Xavier Ferry à acquérir de Marie Anne Gaudin, veuve Simon Galisson, une maison avec ses dépendances pour servir de maison commune (aile de la salle des mariages). L'acte d'achat est signé le 1er Brumaire An XII (24 octobre 1803), moyennant la somme de 6 600 francs.
    Cette propriété aux origines incertaines faisait vraisemblablement partie du patrimoine de la famille Gaudin depuis le début XVIIIe siècle. L'année 1715 inscrite au dessus de l'ancienne porte de la Justice de paix, laisse toutefois supposer une date de construction antérieure.
    En 1831, l'acquisition de la maison Viaud (aile de droite) permet l'agrandissement de la mairie. La grille d'entrée est ajoutée en 1863 par l'architecte de la ville Gustave Loizeau.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 6


    Mairie des Sables-d'Olonne, années 1950

    Mairie des Sables-d'Olonne, années 1950

    C'est en 1950 que les travaux d'agrandissement et de surélévation de l'hôtel de ville, dans un style méditerranéen, sont réalisés d'après les plans des architectes sablais Maurice Durand et Henri Bertrand. Les armes de la ville et celles de la Vendée ont été gravées de chaque côté de l'horloge par le statuaire angevin René Gourdon. L'inauguration de la mairie a lieu le 6 août 1950, en présence de M. Ingrand, Haut-commissaire au Tourisme.

    En 1964, la salle du Conseil municipal est entièrement rénovée par l'architecte Michel François. En 1975, l'aménagement de baies vitrées dans les arcades de l'aile ouest de la mairie permet d'agrandir le service de l'état civil. Dans le même temps, les services techniques déménagent aux "Ombrées", au 36 rue de l'Hôtel de ville.


    Nouvelle mairie des Sables-d'Olonne, fin des années 1990

    Nouvelle mairie des Sables-d'Olonne, fin des années 1990

    Au début des années 1990, la construction d'un nouveau bâtiment administratif de 2 500 m2, en lieu et place de l'ancien garage Carnoy, est confiée aux architectes Jolly, Barré et Lambot. Parallèlement, la rénovation de l'ancienne mairie est accompagnée de la création d'une passerelle pour relier les deux pôles administratifs entre eux.
    Le nouvel hôtel de ville est entré en service le 9 janvier 1995, tandis que les travaux de restructuration de l'ancienne mairie, engagés au mois de septembre suivant, sont terminés en juin 1996. La girouette surplombant l'hôtel de ville a été offerte en 1975 par la cité bavaroise de Schwabach dans le cadre du jumelage entre les deux communes. Elle est la réplique dorée à la feuille d'or de celle de « l'église des Français » de Schwabach. Elle a été restaurée en 1996.
    Les deux canons de bronze exposés sous les arcades d'avril 2002 à 2022 ont été repêchés au large des Sables. Leur restauration a été rendue possible grâce au partenariat entre la Ville, l'AVVAS et EDF. Ils sont actuellement exposés à la Jarrie.

     

    © AMLS, fonds Photographies N&B et couleur, 18 Fi 17



  • L'Hôtel du Remblai et de l'Océan1 document(s).

    L'Hôtel du Remblai et de l'Océan

    L'Hôtel du Remblai et de l'Océan

    La construction de l'Hôtel a lieu en 1875.

    Des travaux de rénovation sont menés par l'architecte Maurice Durand en 1929.

    Pendant l'Occupation, l'Hôtel est réquisitionné pour le logement des troupes allemandes.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 24



  • La baie de Cayola2 document(s).

    La baie de Cayola

    La baie de Cayola

    Le nom de la baie ou de l’anse de Cayola est peut-être un dérivé de l’expression « cailloux, là ». À marée basse, émergent parfois entre ces cailloux polis les têtes arrondies et alignées de pieux de bois. Des madriers aussi peuvent apparaître. Ce sont les fondations d’un point d’accostage.


    Une « dune » de galets unique en Europe

    À son arrivée sur le rivage, le fleuve côtier de La Combe se trouve barré par une puissante « dune » presque exclusivement constituée de galets de quartzite. Longue de 120 m, large de 40 m et haute de 7 m, il s’agit d’une des rares structures de ce type en France et même en Europe. Depuis le Jurassique inférieur, les galets ont été peu à peu usés et arrondis par les vagues déferlantes provoquant un martèlement de chocs entre eux.
    De l’autre côté de la route, se trouve une petite lagune formée par La Combe et dans laquelle des loutres d’Europe ont pu être observées.

     

    © AMLS, fonds Leboucher, cote 44 Fi 09.


    La baie de Cayola

    La baie de Cayola

    À l’intérieur des terres, le lieu dit « Port Juré » rappelle par son nom l’existence d’un embarcadère dont les vestiges apparaissent à marée basse.
    En 1992, un relevé des structures a été réalisé par l’archéologue Bertrand Poissonnier. cet embarcadère consiste en trois rangées de pieux en bois devant probablement servir de support au ponton. L'étude, par l'université de l’Arizona, d'un échantillon de ces pieux au carbone 14 a permis de dater la construction de cette structure aux alentours de l'an mille, bien avant la construction de l'abbaye Saint-Jean d'Orbestier.

     

    © AMLS, fonds Leboucher, cote 44 Fi 09.



  • La Jarrie3 document(s).

    Manoir de la Jarrie, tour

    Manoir de la Jarrie, tour

    Le manoir de la Jarrie, ancienne place forte, daterait du XIIe siècle. Il en est fait une première fois mention vers 1120 dans le cartulaire de l'abbaye Sainte Croix de Talmond, sous le nom de Stéphane de la Jarrie. De nombreux érudits ont cependant émis l'hypothèque que le site daterait de l'époque romaine.

    L'édifice a longtemps conservé ses structures datant du XVe siècle. Sa tour daterait également de cette époque.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 19


    Manoir de la Jarrie, en 2006

    Manoir de la Jarrie, en 2006

    Le dernier propriétaire et habitant du manoir, Jean-Luc Dubois-Coutant, est décédé le 28 octobre 2004. L'année suivante, la commune d'Olonne-sur-Mer  fait l'acquisition de la Jarrie et lance une campagne de restauration sur le manoir.

    © Margaux Laidet, mémoire de stage, Olonne-sur-Mer, 2016


    Manoir de la Jarrie, après sa restauration en 2007

    Manoir de la Jarrie, après sa restauration en 2007

    © Margaux Laidet, mémoire de stage, Olonne-sur-Mer, 2016



  • La Pendule1 document(s).

    La Pendule du Remblai

    La Pendule du Remblai

    La Pendule est une réalisation de l'architecte sablais Maurice Durand, inaugurée le 1er juillet 1956. Cette tour d’horloge à quatre faces est construite sur un ancien blockhaus et mesure huit mètres de haut. Élément emblématique du Remblai, elle est devenue au fil des années un lieu de rendez-vous incontournable pour les sablais.

    Menacée de disparition lors des travaux de réaménagement du Remblai, de nombreux Sablais et Sablaises se sont mobilisés pour qu’elle soit conservée et restaurée.

     

    © AMLS, collection de cartes postales couleur, 12 Fi 428



  • La Pierre des Serments3 document(s).

    La Pierre des Serments, 2023

    La Pierre des Serments, 2023

    Cet imposant bloc de granit (Long. 2,10 m, larg. 1,35 m, ép. 0,30 m) aujourd’hui dressé le long du chemin de la fontaine de Gilliers a été retrouvé dans les années 1920, dans le contrebas du lavoir communal, couché près d'une mare. Il a été sauvé d'une probable destruction par l'ancien maire d'Olonne, Valère Mathé.

    © AMLS.


    La Pierre des Serments, circa 1930

    La Pierre des Serments, circa 1930

    Ce mégalithe qui servait certainement de pierre à laver aux Olonnaises est alors transporté dans le jardin public jouxtant la salle des œuvres post-scolaires où il va être exposé à l’horizontal pendant 70 ans. Le docteur Marcel Baudouin, médecin et archéologue vendéen, en fait une pierre à plages de pollissages ou une pierre cultuelle à pélerinage mais ses théories sont aujourd'hui fortement remises en question.

    © AMLS, 105 Fi 330.


    La Pierre des Serments et la fontaine de Gilliers, 2023

    La Pierre des Serments et la fontaine de Gilliers, 2023

    C’est en 1996 que la municipalité, en lien avec l’association Mémoire des Olonnes, le Groupement Vendéen de Sauvegarde du Patrimoine Archéologique et la DRAC, a décidé de replacer la pierre sur son lieu d'origine, près de la fontaine de Gilliers à laquelle elle était sans doute associée.
    Quant à la tradition locale, celle-ci nous rapporte que « les jeunes gens qui voulaient se marier venaient prononcer leurs vœux de fidélité près de cette pierre ».

    Pour en savoir plus, lire l'article de Gérard Bénéteau, La Pierre des Serments ou les tribulations d'une pierre bien embarrassante, bulletin de Mémoire des Olonnes n°12/13, 1996, p.17-26.

    © AMLS.



  • La place de Strasbourg1 document(s).

    La place de Strasbourg

    La place de Strasbourg

    La place de Strasbourg est autrefois occupée par l'ancien fort de l'Estacade. Construit en 1860 et désaffecté en 1889, la ville en fait l'acquisition en 1892, à condition pour elle d'en conserver à perpétuité l'affectation à la circulation publique. Le fort est démoli par la suite en 1897 et aménagé en place publique.
    Les « Feux de la Saint Jean », ainsi que les bals du 14 juillet sont organisés dans les années 1960-1970 sur la place par le comité des fêtes du quartier Saint-Pierre.

    La place de Strasbourg est entièrement réaménagée au printemps 2005.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 18



  • La place du palais de Justice3 document(s).

    Place du palais de Justice, début du XXe siècle

    Place du palais de Justice, début du XXe siècle

    La place du Palais de Justice, était jadis la plus importante place publique de la ville. Elle a été profondément réaménagée entre 1895 et 1897 par l'architecte Charles Smolski et les deux niches des murs de soutènement ont été décorées par deux fontaines en 1899.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 7


    Place du palais de Justice, années 1950

    Place du palais de Justice, années 1950

    Un projet de jardin central est envisagé en 1940, mais il ne sera réalisé qu'une décennie plus tard pour permettre l'accès et le stationnement des véhicules automobiles. La nouvelle place du palais de Justice a été inaugurée le 7 août 1949.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 23


    Buste du docteur Godet, années 1910

    Buste du docteur Godet, années 1910

    Sur la place, une statue en l'honneur du marin sablais Daniel Fricaud est inaugurée à l'occasion de la visite du Président de la République Félix Faure le 21 avril 1897.

    Un monument à la mémoire du docteur Georges Godet, maire des Sables décédé en 1908 a été érigé à cet endroit par la suite. Ce buste en bronze, inauguré par Charles Dumont, ministre des Travaux publics le 30 avril 1911, a été ensuite enlevé en 1942, par les troupes d'Occupation, pour être fondu.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 7



  • La rue des Deux-Phares1 document(s).

    Rue des Deux-Phares

    Rue des Deux-Phares

    La rue des Deux-Phares fait référence au feu de la Potence, construit en 1873 dans les dunes du Moulin boulevard Pasteur, et au phare Rouge situé sur le Remblai.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 6



  • La rue Léon et Léo David1 document(s).

    Rue Léon et Léo David

    Rue Léon et Léo David

    La rue Léon et Léo David rend hommage au célèbre ténor sablais (1867-1963) et à son fils (1911-2002) qui fut à le fondateur et l'âme du groupe folklorique « Le Nouch » pendant un demi siècle. Jusqu'au 1er mars 1963, la rue porte le nom de rue des Tuyaux avant de prendre celui de rue Léin David à la demande du 1er adjoint M. Teillet. En 2005, le nom s'enrichit porte celui de rue Léon et Léo David.
    C'est dans cette rue que furent découverts au mois d'octobre 1924 trois sarcophages datés vraisemblablement du VIIe siècle selon Ferdinand Ydier, ancien président de la société d'histoire locale Olona.



  • La Villa Charlotte1 document(s).

    Villa Charlotte

    Villa Charlotte

    Construit dans les années 1864-1867 à l'initiative de Laurent Tertrais, ce bel édifice était à l'origine de style second empire. Puis à la belle époque sous l'impulsion de Joseph et Charlotte Chailley, le bâtiment est transformé afin de lui donner l'aspect balnéaire que nous lui connaissons aujourd’hui.



  • Le Calvaire du Remblai2 document(s).

    Place du maréchal Foch, à gauche le calvaire et son jardin

    Place du maréchal Foch, à gauche le calvaire et son jardin

    Le calvaire du Remblai est situé sur l’emplacement de l’ancien cimetière de la Côte (ou Grand Cimetière). Celui-ci, créé au milieu du XVIIe siècle, était délimité par les actuelles rues Travot, du Palais, de la Tour et le quai du Remblai. Interdit le 14 avril 1794 (pour manque de place pour de nouvelles sépultures), il est transféré dans la luzerne du sieur de Vaugiraud, l'actuel cimetière rue de l'Armistice.
    Laissé à l'abandon, l'ancien cimetière a servi alors de parc pour les équipages et l'artillerie des armées. Il est vendu comme bien national en 1800 au sieur Antoine Coppat, médecin de Jard, qui l'a revendu à son tour en 1809 au sieur Jean-Louis Chaillot, aubergiste. Le lieu est finalement acquis le 19 avril 19820 par la Fabrique des Sables, au nom et pour le compte de la paroisse des Sables, afin de rendre ce lieu à la piété publique. Il est alors décidé d'y ériger un calvaire. Les travaux du calvaire sont réalisés par l'entrepreneur Barreteau fils. Le bois de la croix a été donné par Mme Ozanne Laisné. Quant au Christ en bois, il est livré le 4 juin 1821 par le sculpteur sablais Jean-Emmanuel Mercier, moyennant la somme de 500 francs [Ce premier Christ en bois a été donné par la suite à la paroisse de La Chaume et restauré en partie (le buste) par Clément Dubernet].

    Le calvaire est béni le 6 juin 1821 par Mgr Paillou, évèque de La Rochelle.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 7


    Le Calvaire du Remblai

    Le Calvaire du Remblai

    Faisant suite aux lois de séparation de l'Église et de l'État, le décret du 8 février 1911 attribue à l'hôpital hospice des Sables le jardin du calvaire. Celui-ci est mis en vente la même année pour financer les travaux de construction du nouvel hôpital boulevard Pasteur. L'ensemble des lots est vendu par adjudication à M. Emmanuel Eriau, spéculateur en biens demeurant à Aizenay pour la somme de 180 540 francs, avec l'obligation pour celui ci de faire édifier des constructions sur chacun des lots dans un délai de deux ans. Une partie de ceux-ci est acquise par Maurice Durand, architecte sablais et son frère Armand.

    C'est d'ailleurs à Maurice Durand que sont confiés les travaux de restauration du calvaire en 1913.

    En 1923, le Christ du calvaire est entièrement remis à neuf pour la grande mission catholique qui s'est déroulée à Pâques.
    Soixante ans plus tard, la construction de l'ensemble immobilier du Passage du Palais va définitivement occulter la vue du Calvaire.

     

     

    © AMLS, collection de cartes postales en noir et blanc,11 Fi 133



  • Le Château de Pierre-Levée4 document(s).

    Château de Pierre-Levée, allée principale

    Château de Pierre-Levée, allée principale

    C'est en 1774-1775 que Luc Pezot décide de se faire construire une demeure sur sa propriété de la Goujonne, héritée de son grand-père Lucq Ruchaud.

    Il est probable qu'un château existait déjà à cet emplacement et qu'il ait été rasé pour cette construction nouvelle.
    Bati sur le modèle de Versailles et du petit Trianon, Luc Pezot prend cependant soin que son château reste modeste.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 19


    Château de Pierre-Levée, façade ouest

    Château de Pierre-Levée, façade ouest

    L'archictecte choisi pour mener à bien ce chantier est Jacques Ange Gabriel (1698-1782), ayant lui-même participé à la construction du petit Trianon à Versailles.

    Luc Pezot meurt sans hériter et la propriété de Pierre-Levée passe à la famille Auvynet après la Révolution française.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 19


    Château de Pierre-Levée, façade est (avant-corps central)

    Château de Pierre-Levée, façade est (avant-corps central)

    Le château de Pierre-Levée est classé Monument historique en 1948 et 1949.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 19


    Château de Pierre-Levée, façade est donnant sur le jardin

    Château de Pierre-Levée, façade est donnant sur le jardin

    © AMLS, antenne d'Olonne-sur-Mer, fonds photothèque d'Olonne-sur-Mer, 1230 Fi 05



  • Le cinéma Rex1 document(s).

    Le Rex, plan de façade des années 1990

    Le Rex, plan de façade des années 1990

    L'ancien cinéma Rex était situé à l'angle de la rue Saint-Pierre et de la rue des Deux-Phares. Inauguré le 11 février 1948, il ne comportait qu'une seule salle qui fut entièrement restaurée en 1957. Le Rex, qui n'était ouvert qu'en période estivale, a existé jusqu'en 1983. Entièrement réhabilité en 1990, ses locaux sont désormais occupés par une association caritative.

    © AMLS, fonds Direction des services techniques, 1480 W 1



  • Le jardin du palais de Justice1 document(s).

    Jardin du Tribunal

    Jardin du Tribunal

    Avant d'être transformé en square, ce lieu était une ancienne prison dont la construction remonte à 1825.

    Cet édifice de 13 m², composé d'un étage et d'une cour enserrée d'un mur de clôture de 4 m de haut, pouvait recevoir jusqu'à 90 prisonniers selon un document d'époque. Cette prison est désaffectée en 1889 après son transfert dans le quartier des Dunes (actuel boulevard Pasteur).

    C'est en 1893 que le Département fait don à la Ville des Sables de la parcelle de l'ancienne prison pour la convertir en square. Le mur d'enceinte est percé de grandes baies en 1920, avant d'être surmonté par un mur surmonté d'un auvent en béton armé en 1962, suivant les plans de l'architecte Michel François. L'ancien kiosque à musique est de son côté remplacé par un podium.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 7



  • Le logis du Fenestreau1 document(s).

    Le logis du Fenestreau

    Le logis du Fenestreau

    Cette demeure noble construite au XVIe siècle par la famille Bouhier, armateurs dans le port des Sables-d’Olonne, devient le logis des seigneurs d’Olonne de 1683 à la Révolution. Saisi en 1793, il sert alors de cantonnement militaire (pour les troupes républicaines) et de prison, avant de passer entre les mains de nombreux propriétaires. Il est reconstruit par l’un d’entre eux, Jean-Baptiste de Loynes de la Coudraye, propriétaire en 1843. Quatre propriétaires se succèdent encore avant que le logis ne soit finalement acheté par Henri Colins en 1888. Ce conseiller municipal, puis maire du Château-d’Olonne à partir de 1900, est également député de la Vendée en 1924. Henri Colins habite dans ce logis jusqu’en 1933.
    Le logis est ensuite transmis de génération en génération dans la famille Colins jusqu’en 2020, année de l’acquisition du logis par la Ville des Sables-d’Olonne dans le cadre du « Plan Forêt Climat 2050 ».



  • Le palais de Justice1 document(s).

    Le palais de Justice, début du XXe siècle

    Le palais de Justice, début du XXe siècle

    Le palais de Justice était autrefois situé à l'emplacement de l'immeuble des « Nouvelles Galeries », place de la Résistance. Son transfert dans la partie ouest de la place d'Armes - ancienne place Carcado - est opéré en 1849, en lieu et place de l'établissement de bains Chaigneau. En 1844, celui-ci avait obtenu de la Ville la concession d'un terrain communal pour son projet. L'entreprise ayant échoué, la Ville propose alors au Département de faire l'acquisition de ce bâtiment pour y établir le nouveau palais de Justice.

    En 1881, la vétusté du Tribunal impose d'importants travaux de reconstruction. Malgré un sérieux litige entre la Ville et le Département au sujet de l'emprise du tribunal, l'inauguration du nouveau Palais de Justice a lieu le 3 avril 1883. Il est l'œuvre de M. Loquet, architecte du Département.

    Après d'importants travaux menés dans les années 1960, le projet de réhabilitation du Palais de Justice est lancé en 2001. Les études ont été confiées à l'architecte Bonnot, qui s'est également occupé des travaux de rénovation du jardin du Tribunal en 2004.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 7



  • Le Puits d'Enfer3 document(s).

    Le Puits d'Enfer

    Le Puits d'Enfer

    Le site le plus visité de la côte est paradoxalement le moins connu sur le plan géologique par le grand public.
    À l’origine, il s’agissait d’une fissure ou diaclase ouverte dans la roche granite sur une longueur de 30 m que la mer a continué d’ouvrir à la force des vagues. Sur le plan géologique, elle représente une exceptionnelle ouverture large de 1 à 2 m. Mais l’intérêt géologique du Puits d’enfer est ailleurs.
    La plate-forme littorale qui aboutit à cette diaclase est en réalité un ancien désert de cailloux de type "reg" tel que l’on peut en observer au Sahara. Le visiteur peut y voir des galets de quartz rouge éolisés, façonnés par le vent et picotés par les chocs répétés des grains de sable. Ces galets typiques à trois faces apparaissent luisants lorsqu’on les frotte avec un morceau de tissu.


    © AMLS, antenne du Château, fonds Cartes postales, cote 10 Fi 65.


    Le Puits d'Enfer à marée basse

    Le Puits d'Enfer à marée basse

    Cette faille naturelle dans laquelle vient s’engouffrer la mer, avec violence les jours de grande marée, suscite l’attraction d’un public nombreux. La légende dit que cette faille aurait été créée par le diable pour engloutir un jeune imprudent qui voulait pactiser avec lui. On l’explique aussi par le choc d’une embarcation jetée là par une violente tempête appartenant à un pêcheur du pays. Il aurait ainsi été puni pour ne pas avoir tenu sa promesse de mariage avec sa fiancée. Depuis, on entend encore ses gémissements du fond du gouffre d’où il implore son pardon.
    Ce lieu a aussi été "le site" de l’une des affaires criminelles les plus retentissantes d’après-guerre.


    © AMLS, fonds Collection de cartes postales, cote 11 Fi 1227


    L'affaire de la malle sanglante

    L'affaire de la malle sanglante

    En 1949, une malle contenant le corps d’un homme est découverte dans la faille du Puits d’enfer.

    Sur la malle en osier, une inscription est encore visible : RT. Les policiers chargés de l’enquête comprennent vite qu’il s’agit des initiales de la victime : Robert Thélier. Ce dernier a été assassiné par sa gouvernante Andrée Farrée, originaire de Cholet. De Paris au Puits d’enfer, elle transporte le corps de sa victime dans une malle en osier avec la ferme intention de le faire disparaître au fond du gouffre.
    Ce fait divers hors du commun a été raconté dans un roman historique et inspira le film Les Diaboliques, d’Henri-Georges Clouzot.

    © AMLS, fonds Collection de cartes postales, cote 11 Fi 1179.



  • Le quartier du Passage4 document(s).

    Vue du quartier du passage, années 1910

    Vue du quartier du passage, années 1910

    Avec ses ruelles étroites, le Passage était, avec La Chaume, le quartier traditionnel des pêcheurs. Les bistrots du port étaient le lieu de rendez-vous privilégié des marins qui s'y retrouvaient après chaque marée pour y faire leurs comptes.

    Conséquence de la construction de la petite jetée au XVIIIe siècle, l'accumulation de sable a permis l'agrandissement du quartier dans la portion actuelle des « Atlantes ». Pendant la Révolution, la guillotine était installée sur cette nouvelle dune.

    Le quartier du Passage abritait autrefois l'ancienne caserne des douanes, l'ancienne sous-préfecture, la gendarmerie, des usines de conserves comme Saupiquet et de belles maisons d'armateurs.

     

    © AMLS, collection de cartes postales en noir et blanc, 11 Fi 1067


    La caserne des douaniers

    La caserne des douaniers

    L'ancienne caserne des douanes, située sur le quai, était à l'origine un couvent construit en 1681 pour l'éducation catholique des jeunes filles protestantes. Le couvent comprenait également la chapelle de Notre Dame de Bon Secours aujourd'hui disparue. Pendant la Révolution, le bâtiment sera successivement transformé en prison puis en caserne des douanes. Depuis 1985, celui-ci a fait place au Village de Vacances.
    En ce qui concerne l'ancienne sous-préfecture, celle-ci fut construite en 1856 à l'emplacement de la maison d'Aimé René Dupleix, juge du district pendant la Révolution française et maire des Sables de 1816 à 1820. La sous-préfecture fut l'une des fiertés du Passage avant son transfert à La Chaume en 1981. La ville fait l'acquisition des bâtiments en 1984 pour les convertir également en village de vacances et y installer une halte garderie en 1986.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 16


    Les bains douches rue Marcel Garnier

    Les bains douches rue Marcel Garnier

    Côté Remblai, à partir de la fin du XIXe siècle, le Passage s'étoffe avec l'ouverture du Grand Casino en 1876, l'implantation d'une école maternelle en 1888, de bains douches municipaux rue Marcel Garnier en 1927 et des services de l'Équipement quai Guiné.
    En 1955, le Grand Hôtel fait place au Miramar, premier immeuble du Remblai.

     

     

    © AMLS, collection de cartes postales en noir et blanc, 11 Fi 122


    Vue aérienne du quartier du Passage, fin du XXe siècle

    Vue aérienne du quartier du Passage, fin du XXe siècle

    De 1982 à 1985, le Passage est le premier quartier de la ville à bénéficier d'une Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat (OPAH).
    La Base de Mer est quant à elle édifiée en 1988 d'après les plans des architectes Troussicot et Pondevie.

    En 1998, le Centre International de Rencontres « Les Atlantes », succédant au vieux casino du Remblai, s'est implanté tout naturellement dans ce quartier historique.

    © AMLS, collection de cartes postales (dons), 10 Fi 160



  • Les Pierres Jumelles de Pierre-Levée2 document(s).

    Menhir de Pierre-Levée

    Menhir de Pierre-Levée

    Les menhirs de Pierre-Levée, parfois appelées les Pierres Jumelles, remonteraient jusqu'à la Préhistoire. En granit et schiste, elles auraient servi de repère pour marquer le solstice d'hiver et représenteraient la Femme et l'Homme.

    À sept mètres de distance l'un de l'autre, ils pèsent respectivement environ 14 et 11 tonnes.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 16


    Les menhirs de Pierre-Levée de nos jours

    Les menhirs de Pierre-Levée de nos jours

    En 1922, le menhir de schiste, jusqu'alors couché, est redressé sur décision de Marcel Baudoin et du propriétaire du domaine, M. Auvynet.

    Ils sont classés Monument Historique par arrêté du 15 avril 1982.


    © Ministère de la Culture (France), Conservation des antiquités et des objets d’art de Vendée - Tous droits réservés



  • Manoir de la Mortière4 document(s).

    Manoir de la Mortière, façade extérieure donnant sur la rue

    Manoir de la Mortière, façade extérieure donnant sur la rue

    Le manoir de la Mortière, à son origine, était sans doute une maison fortifiée. Datant du début du Xe siècle pour sa partie la plus ancienne, la Mortière a bénéficié de travaux importants au XVIIe siècle avec notamment la construction de la tour-porche.

     

    © AMLS, antenne Olonne-sur-Mer, fonds Photothèque, 1230 Fi 05


    Manoir de la Mortière, porte d'entrée

    Manoir de la Mortière, porte d'entrée

    À partir du XVIIIe siècle, la propriété du manoir appartient à la famille Sourouille, et ce jusqu'à sa vente en 1953 à la famille Thomas.

    La ville d'Olonne-sur-Mer rachète le manoir de la Mortière en février 2006.

     

    © AMLS, antenne Olonne-sur-Mer, fonds Photothèque, 1230 Fi 05


    Manoir de la Mortière, façade intérieure de la tour-porche

    Manoir de la Mortière, façade intérieure de la tour-porche

    © AMLS, antenne Olonne-sur-Mer, fonds Photothèque, 1230 Fi 05


    Manoir de la Mortière, vue du jardin

    Manoir de la Mortière, vue du jardin

    © AMLS, antenne Olonne-sur-Mer, fonds Photothèque, 1230 Fi 05



  • Mémorial aux martyrs de la déportation1 document(s).

    Mémorial des martyrs de la déporatation

    Mémorial des martyrs de la déporatation

    Érigé à la demande de l'Amicale des Déportés, Internés et Famille de Disparus, le mémorial est l'oeuvre du sculpteur yonnais Robert Lange, lauréat des Beaux-Arts. L'inscription « Aux martyrs de la Déportation » a été ciselée par M. Pierre Guillet, un habitant des Sables.
    Le mémorial, financé par une subvention municipale et une souscription publique, est inauguré le 28 juin 1959 devant une assistance constituée d’associations patriotiques et mémorielles, de particuliers et de personnalités officielles. Au cours de la cérémonie et sous une forte pluie, des cendres recueillies dans différents camps de concentration nazis sont déposées dans l'urne au sommet du Monument par Simone Feuvre, résistante sablaise ; urne scellée par M. Barbeau. Ensuite, MM. Hordenneau et David ont procédé à l’Appel des victimes sablaises de la déportation, puis après les allocutions officielles, la cérémonie se termine par la remise de la Légion d’Honneur à Martiel Bizien, ancien déporté et marin aux Sables-d’Olonne, par M. Roucher, président des Mutilés.



  • Monument aux Morts1 document(s).

    Monument aux Morts

    Monument aux Morts

    Représentant la « Victoire ailée », le monument aux Morts des Sables-d’Olonne est l'œuvre du sculpteur angevin Maurice Legendre (1875-1964). De 8 mètres de haut et pesant 36 tonnes, il se compose d’une plate-forme en ciment armé, d’un socle en granit, de quatre plaques en marbre, où sont gravés les noms des 455 Sablais « Morts pour la France » en 1914-1918, et de deux attributs (armes de la ville et palmes) en bronze. Le granit clair, du Kersanton, provient de la rade de Brest. La date « 1914-1918 » est retirée de l’inscription « La Ville des Sables-d’Olonne à ses enfants morts pour la France » en 1955, afin d’honorer « sans distinction tous ceux qui sont tombés ou qui peuvent encore tomber pour la sauvegarde de notre Pays ». Le monument est ceinturé par un massif de terre végétale protégé à sa périphérie par un entourage en granit bleu de la Contrie.

    C’est en juillet 1919 que le Conseil municipal décide « d’ouvrir un concours pour ériger un monument aux Morts de la Patrie ». Une étude est réalisée par les architectes sablais Smolski, Charrier et Durand, qui ne sera finalement pas retenue.
    La construction du monument est approuvée par décret du président de la République le 23 avril 1921. L’année suivante, le maire Louis Poiraud signe un traité avec M. Legendre, statuaire à Angers, pour la réalisation du monument pour un salaire de  95 500 francs.

    Après trois années de travail, le monument est inauguré le 11 novembre 1925, place du Poilu de France.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 1



  • Monument aux Morts3 document(s).

    Monument aux Morts

    Monument aux Morts

    Après la guerre, deux monuments aux Morts sont édifiés sur le territoire de la commune : le premier est civil et élevé sur la côte de la Violette (de nos jours, rue du 8 mai 1945), le second religieux et installé dans l’église Notre-Dame.

    Après l’abandon du premier projet – conçu par Maurice Durand en juillet 1920 et pourtant adopté  par le Conseil municipal le 8 août 1920 –, la ville opte finalement en octobre 1921 pour celui des frères Martel. En effet, la souscription publique lancée en août 1920 pour le monument initial ayant été plus fructueuse que prévu, la population aurait réclamé un mémorial plus important. À la demande du docteur Marcel Baudouin, les frères Martel qui avaient déjà réalisé plusieurs monuments aux Morts dans le département de la Vendée, tous présentant un caractère vendéen, s’attellent à celui d’Olonne-sur-Mer.

     

    © Mémoire des Olonnes


    Monument aux Morts, années 2000

    Monument aux Morts, années 2000

    Pour représenter le deuil de la population, les frères prennent pour modèle Mme Suzanne Lambert, une habitante d’Olonne-sur-Mer. Sculptée dans de la pierre de Lorraine, sa statue est posée sur un piédestal et encadrée de deux bas-reliefs de soldats. L’inscription que l’on peut voir aujourd'hui « 1914-1918. 148 Olonnais sont tombés pendant la guerre » diffère de l’initiale « Cent quarante-huit Olonnais sont morts pour la France pendant la guerre 1914-1918 ». Le monument est inauguré le 23 juillet 1922 en présence du maire Valère Mathé et du député Henri Bazire, entre autres.

     

    © AMLS, fonds photographies noir et blanc et couleur, 18 Fi 15


    Monument aux morts de l'église d'Olonne

    Monument aux morts de l'église d'Olonne

    Le même jour est inauguré le second monument, érigé dans l’église Notre-Dame d’Olonne, dont le financement et l’auteur sont encore à ce jour inconnus. Ce mémorial représente une pietà accompagnée d’une épitaphe « À la mémoire des enfants d’Olonne morts pour la France. 1914-1918 ». La liste des soldats, répartie sur cinq plaques noires, est installée sous ce socle.

     

    © AMLS, antenne d'Olonne-sur-Mer, fonds Photothèque, 1230 Fi 05



  • Moulin des Roses2 document(s).

    Le Moulin des Roses, fin des années 1990

    Le Moulin des Roses, fin des années 1990

    Le Moulin des Roses date de 1775.
    Il est acheté en 1880 par Honoré Gillaizeau à la veuve de François Prouteau, propriétaire du moulin à partir de 1841. Honoré Gillaizeau, né le 30 janvier 1842 à Poiré-sur-Vie, avait déjà acquis en 1876 et 1878 une partie des terres et une maison attenante au moulin. Il fait construire à côté du moulin une bluterie, enregistrée en « construction nouvelle » au cadastre d’Olonne-sur-Mer en 1890. Il conserve la propriété du moulin des Roses jusqu’à son décès le 6 janvier 1932.

     

    © AMLS, antenne d'Olonne-sur-Mer, fonds Photothèque, 1230 Fi 05


    Le Moulin des Roses, fin des années 1990

    Le Moulin des Roses, fin des années 1990

    De son premier mariage, Honoré Gillaizeau a également eu une fille, Clémentine Armandine Gillaizeau, née le 14 janvier 1873 à Olonne-sur-Mer. Celle-ci, couturière, épouse le 3 août 1892 Aimé Jean Baptiste Tenailleau, domestique, né le 3 février 1866 à Poiré-sur-Vie, de Baptiste Tenailleau et Mélanie Billaud. Il décède le 29 décembre 1903 aux Sables-d’Olonne. En 1893 naît leur fils, Baptiste Alexis Florent Tenailleau. À partir de 1934, Clémentine Gillaizeau est enregistrée dans le cadastre comme la propriétaire du moulin, et ce jusqu’en 1963, date à laquelle son fils aurait hérité de l’ensemble de ses propriétés.

    Baptiste Alexis Tenailleau, né le 20 octobre 1893 aux Sables-d’Olonne, épouse le 30 novembre 1920 à La Chaume Laurence Barranger. Ils auraient eu au moins un enfant, Alexis Baptiste Pierre Joseph Tenailleau, né aux Sables-d’Olonne le 5 août 1938. Baptiste Tenailleau est le propriétaire du moulin des Roses jusqu’en 1974, propriété qui passe à Alexis Tenailleau à cette date. Un permis de construire (pour un garage) sur la parcelle du moulin des Roses au nom de ce dernier, déposé en 1975, confirme qu’il en est alors le propriétaire.

    Le moulin, intégré à la Minoterie des Roses, cesse de fonctionner en 1979.

     

    © AMLS, antenne d'Olonne-sur-Mer, fonds Photothèque, 1230 Fi 05



  • Place Sainte-Anne1 document(s).

    Place Sainte-Anne, fresque murale

    Place Sainte-Anne, fresque murale

    Le 15 décembre 1980, la municipalité adopte le projet de création d'une place publique devant l'église Saint-Nicolas. Celle-ci est terminée fin janvier 1983. Elle est dénommée place Sainte-Anne par délibération du Conseil municipal le 16 août suivant.
    La fresque en trompe-l'oeil est réalisée en 1996-1997 par l'artiste Manfred Landreau et inaugurée le 11 octobre 1997 en présence des élus sablais et des membres de la Commune Libre de La Chaume.

     

    © AMLS, collection de cartes postales couleur, 12 Fi 232



  • Quartier de la Rudelière5 document(s).

    Le Casino des Pins à la Rudelière, années 1900

    Le Casino des Pins à la Rudelière, années 1900

    Autrefois située sur la commune du Château-d'Olonne, la forêt de la Rudelière a été cédée par l'État à la Ville des Sables-d'Olonne en 1909 et rattachée définitivement à celle-ci en 1913. Le premier casino des Pins (1896-1933), avec son architecture landaise à colombage, a été construit par Jean Nicot. Son « Grand Bal des Sablaises » en faisait un lieu de divertissements incontournable à la Belle Époque, facilement accessible grâce au tramway.

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 8


    Entrée du Parc des Sports, années 1920

    Entrée du Parc des Sports, années 1920

    L'aménagement du quartier de la Rudelière s'est opéré dans les années 1920, d'après des plans de l'architecte Maurice Durand. Celui-ci s'est également occupé, en 1928, de la construction du Casino des Sports où se sont succédés les grands noms de la chanson française, sans oublier les fameux « Galas Doudou » et la boite de nuit « Le Sand's ». Depuis 1998, le Casino des Pins, avec son style « Louisiane », s'est substitué à l'ancien établissement.

    L'inauguration du parc des Sports de la Rudelière a lieu en 1925. C'est à MM. Imbert et Alonzo qu'avait été confié le soin d'aménager le terrain de football, la piste cyclable et les courts de tennis sur ce terrain sablonneux de 17 hectares planté de pins. Le stade est devenu, au fil des saisons sportives, le fief des « Tigres Vendéens », du Rugby-Club Sablais et du S.E.C. Athlétisme.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 8


    Équipe de football au Parc des Sports de la Rudelière

    Équipe de football au Parc des Sports de la Rudelière

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 8


    Vélodrome du Parc des Sports

    Vélodrome du Parc des Sports

    La piste, aux virages plus relevés que ceux du Vel d'Hiv', a vu s'affronter les plus grands champions de cyclisme (Coppi, Bobet) et de motos jusqu'en 1959 où un accident mortel met fin à ce genre de compétitions. Le Tour de France marquera de son empreinte mythique le Parc des Sports en 1949 lors de l'arrivée de l'étape "Saint-Malo - Les Sables" remportée par Deledda.

    Outre les manifestations sportives, le Parc des Sports fut aussi le théâtre des inoubliables fêtes d'été des Écoles publiques des Sables et de La Chaume, pouvant réunir jusqu'à 2 500 enfants. Le Parc des Sports a été entièrement réhabilité et inauguré en 2001.
    Le 1er circuit de vitesse automobile et motocyclette dans la forêt de la Rudelière est inauguré en 1951 et va servir à accueillir le Grand Prix automobile.

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 8


    Camping du lac, années 1970

    Camping du lac, années 1970

    D'autres infrastructures, à l'image du camping du Lac en 1958, vont prendre place dans la forêt de la Rudelière. Ainsi le parc zoologique, ouvert en 1963 et associé depuis 1975 au zoo de Doué la Fontaine, constitue un pôle d'attraction d'un intérêt éducatif indéniable pour toutes les générations. En 1969, c'est au tour du Tennis Club Sablais de prendre place au coeur de la forêt, suivi par la piste de la Prévention Routière et par le Poney Club, le stand de tir en 1983 et la thalassothérapie en 1989. En 2004, l'aménagement de l'avenue Rhin et Danube finalise l'embellissement du site. Depuis plus d'un siècle, la forêt de la Rudelière et ses équipements de qualité contribuent largement à la renommée de la station balnéaire.

    © AMLS, collection de cartes postales couleur, 12 Fi 593



  • Sémaphore de La Chaume3 document(s).

    Le Sémapahore, fin XIXe siècle

    Le Sémapahore, fin XIXe siècle

    Construit vers 1863 par l’ingénieur Séraphin Chaigneau, le Sémaphore était situé au quartier de La Chaume, au lieu-dit les « Dunes de la Vigie », non loin de l’ancien fort de l’Aiguille. Cette parcelle de terrain de 88 ares 20 ca a été affectée au ministère de la Marine Nationale par décisions des 18 et 21 août 1860, la prise de possession se faisant le 1er décembre suivant.

     

    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 2


    Le Sémaphore, début du XXe siècle

    Le Sémaphore, début du XXe siècle

    Pendant la Première Guerre mondiale, le poste sémaphorique n°5 est occupé par des soldats du 93e régiment d’Infanterie.

    Au lendemain de la guerre, la municipalité demande « soit la démolition du sémaphore, soit son exhaussement dans le but d’augmenter la hauteur de la ligne de visée » (délibération. du 24 janvier 1948), ceci afin de faciliter la construction de maisons d’habitation dans le quartier de La Chaume. Ces terrains très vastes autour du sémaphore sont grevés de fait d’une servitude non oedificandi.

    La ville devient propriétaire du sémaphore par acte administratif du 10 octobre 1974. Le bâtiment est décrit en forme de T, comprenant une tour à deux niveaux avec terrasse et 3 logements d’habitation composés chacun de 2 pièces et cuisine.



    © AMLS, fonds Léo Leboucher, 44 Fi 2


    Vue aérienne de La Chaume, années 2000

    Vue aérienne de La Chaume, années 2000

    La transformation en auberge de jeunesse intervient en 1978. Celle-ci se compose de 3 chambres, 22 lits, une grande tente de 11 places. Deux personnes sont chargées de l’accueil par la Fédération Unie des Auberges de Jeunesse. Le bilan annuel de sa fréquentation fait état en 1983 de 2 000 personnes accueillies dont 1 389 étrangers.

    Cependant, au terme de la saison 1997, suite à divers problèmes de voisinage, la ville met fin à la mise à disposition du Sémaphore. Le bâtiment est aujourd'hui une propriété privée.

     

    © AMLS, fonds Collection de cartes postales couleur, 12 Fi 77



  • Villa Mirasol 1 document(s).

    Villa Mirasol

    Villa Mirasol

    La Villa Mirasol (immeuble privé) est construite en 1914. Elle est inscrite sur la liste dite supplémentaire des Monuments historiques. Cette inscription a eu lieu le 29 octobre 1975. La protection concerne également un ensemble de bâtiments sur le rue Travot – dont la Villa Mirasol – et porte sur « les façades et toitures donnant sur la rue. » L’architecte était Maurice Durand et le sculpteur Maurice Legendre.



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