Que l’on soit chercheur, passionné ou mû par la simple curiosité d’en savoir plus sur notre histoire locale, les Archives municipales mettent à votre disposition ses multiples fonds d’archives publiques ou privées, ainsi que les ouvrages de sa bibliothèque historique. Les inventaires sont consultables en salle de lecture ou sur le site internet des Archives.
Les Sables d'antan
Cité maritime et rurale au passé riche et mouvementé, la ville des Sables-d’Olonne conserve encore de nos jours de nombreuses traces de son histoire passionnante, forgée au fil des siècles, non seulement par des générations d’hommes et de femmes, mais aussi du fait d’évènements qui ont influé sur son destin et son évolution.
À partir de sources d’archives parfois inédites et de documents iconographiques originaux, « Les Sables d'antan » vous permet ainsi de découvrir ou redécouvrir un lieu, une rue, un quartier, un bâtiment, une personnalité ou un épisode important et bien souvent méconnu de l’histoire sablaise, olonnaise et castelolonnaise.
La Chapelle de Notre-Dame-de-Bonne-Espérance
La Chapelle de Notre-Dame-de-Bonne-Espérance est un petit joyau d'architecture, décrit en 1854 par Jean-Jacques Meunier dans son Guide du baigneur aux Sables d'Olonne. Située aujourd'hui au 37 rue de l'Amidonnerie, elle était à l'origine implantée dans les dunes, face à la mer d'où les marins pouvaient l'apercevoir en rentrant au port.
La compagnie des sapeurs-pompiers aux Sables-d'Olonne
Au cours de la première moitié du XIXe siècle, à l'image de Bourbon Vendée (La Roche-sur-Yon) en 1819, de nombreuses villes de France organisent des compagnies de pompiers. Aux Sables-d'Olonne, la rareté des incendies amène la municipalité à différer la constitution d'un corps spécialisé et l'achat du matériel nécessaire.
Le château de La Chaume
Ancienne sentinelle du havre d'Olonne, une légende tenace voudrait qu'il ait été construit sur l'ordre d'un Anglais, le comte d'Arundel. Or, selon toute probabilité, il faut y voir plutôt l'œuvre des Princes de Talmont au XVe siècle.
Par la suite, le château sera la propriété de la famille de la Trémouille pendant de nombreux siècles.
Le tramway électrique du Remblai (1898-1925)
C'est en 1897 le Conseil municipal de maire Fernand Gautret (1896-1901) vote la modernisation des moyens de transports urbains sablais, en lien avec le développement spectaculaire de notre station balnéaire. Le tramway du Remblai est donc mis en place à la fin du XIXe siècle, afin de relier le coeur de la Ville et les nouveaux quartiers situés à l'Est.
Le mystérieux fort de l'Aiguille
Aujourd'hui, si le Sémaphore se dresse toujours fièrement face à l'océan, il ne reste en revanche aucun vestige ni toponyme du fort de l'Aiguille, disparu depuis de nombreuses décennies. Une consultation minutieuse des archives de la Ville s'impose d'elle même pour tenter de résoudre l'énigme du fort de l'Aiguille...
L'école des pêches des Sables-d'Olonne
L'enseignement pour les jeunes marins sablais existe depuis l'Ancien Régime si l'on en juge par l'arrêt du Conseil d'État du Roi du 17 mars 1736 relatif aux professeurs d'hydrographie des Sables-d'Olonne. En effet, celui ci indique que le sieur Tessier, professeur d'hydrographie « fera à l'avenir sa résidence dans cette ville toute l'année et y tiendra son école gratuitement ».
Une faune marine insolite
Même s'il reste un événement exceptionnel, l'échouage d'un animal marin sur la plage des Sables ne doit pas faire oublier que les côtes sablaises et vendéennes furent, de tous temps, témoins de ces tragiques ou curieux spectacles... baleines, tortues et phoques, voici donc un petit aperçu du bestiaire marin dont on a retrouvé la trace dans les archives !
Histoire du zoo des Sables
C'est à Madeleine Reverho (1916-2013), son mari Gustave (1902-1969) et son beau-frère André (1906-1996) que l'on doit la création, en 1963, d'un parc zoologique et exotique aux Sables-d'Olonne. « Les Reverhos » (de leur vrai nom Revéreau) étaient des artistes de cirque mondialement connus qui, tout au long de leurs carrières, ont travaillé sous les plus grands chapiteaux (Pinder, Barnum, Amar et Bouglione).
Le courage héroïque qui anime les habitants des Sables
Les deux batailles des Sables se sont déroulées respectivement les 24 et 29 mars 1793. Elles opposèrent les troupes républicaines commandées par le député Joseph-Marie Gaudin (1754-1818) à plusieurs milliers de paysans insurgés conduits par Jean-Baptiste Joly (1750-1796) dont le but était de s'emparer du port des Sables.
La création du musée de l'Abbaye Sainte-Croix
Le musée de l'Abbaye Sainte-Croix fait aujourd'hui figure de pionnier et Jean-Louis Pradel, critique d'art à France Culture, le considérait comme « le musée présentant les expositions les plus pertinentes » (le 11 janvier 2000). Sa création cependant a été une oeuvre de très longue haleine.
Le quartier Arago
C'est en 1794 que la municipalité sablaise s'empare « d'une luzerne contenant huit boisselées de terre, renfermée de fossés et appartenant aux héritiers Vaugiraud » pour y implanter un « champ du repos ».
Le calvaire du Remblai
Le calvaire du Remblai est situé sur l'emplacement de l'ancien cimetière de la Côte (ou Grand Cimetière). Celui-ci, créé au milieu du XVIIe siècle, était délimité par les actuelles rues Travot, du Palais, de la Tour et le quai du Remblai. C'est ici que furent notamment inhumés, dans une fosse commune, les 127 personnes condamnées à mort par la commission militaire des Sables en 1793.
Les chais des marins
Les anciens chais des marins étaient installés rue Marcel Garnier, dans les piles, sur le domaine public maritime. Ce lieu était autrefois planté de pous où séchaient les filets de pêche. Ces chais ont été construits au fur et à mesure par les marins à partir de la fin du XIXe siècle et servaient d'entrepôts aux engins de pêche.
Le phare de l'Armandèche
Dans les années 1960, les constructions d'immeubles sur la côte chaumoise (SCI la Tour d'Arundel (1958), le Brise lames (1968) et Saint Nicolas (1966-1971)) ont pour conséquence l'édification d'un nouveau phare pour la navigation en remplacement du phare historique du Feu de La Chaume (au sommet de la Tour dite d'Arundel). En effet, comme l'indique la délibération du Conseil municipal du 30 juillet 1965, il était alors techniquement impossible de rehausser de plus de 18 mètres le phare existant.
Le phare des Barges
La construction de l'unique phare en mer de Vendée remonte au Second Empire. En effet, c'est le 8 juin 1852 qu'une décision ministérielle ordonne « qu'il sera construit sur l'une des têtes de rochers de la Grande Barge, près des Sables-d'Olonne, un phare de 3e ordre ».
Ce plateau rocheux a été la cause de nombreux naufrages, tels celui du navire marchand La Placellière en 1747 ou celui du cargo La Valette en 1889. De nombreux canons ont ainsi pu être retrouvés ces dernières années lors de fouilles archéologiques sous-marines menées par l'Association Vendéenne de Vidéo et d'Archéologie Subaquatique (AVVAS).
La Cabaude
La Cabaude est, selon l'historien local Renaud de la Faverie, un toponyme que l'on peut trouver dans tous les ports de France, puisque, dit-il, « c'est en arrière port, un lieu-bas et fangeux, où l'on amarre les petits bateaux, où l'on pêche quelquefois » (Olona, Histoire des Sables-d'Olonne, Les Origines).
Les courses de chevaux sur la plage
C'est sous le Second Empire que les courses de chevaux font leur apparition aux Sables. En effet, le programme de la « Fête Sablaise » du mardi 22 août 1854 comprend des régates, une pêche aux canards, des courses à cheval (à 16h), des courses diverses, un dîner champêtre dans le jardin du Casino, suivi d'une grande illumination du Casino et d'un feu d'artifice sur l'eau. Faute d'hippodrome permanent, les courses de chevaux ont alors lieu sur la grande plage.
La Foire aux Voleurs
La Foire aux voleurs, la plus ancienne manifestation sablaise ouvre traditionnellement les festivités de fin d'année depuis huit siècles. Pour autant, son nom n'a pas fini de susciter les questions...
Tempêtes, ouragans et raz-de-marées
La Ville des Sables-d'Olonne a connu de nombreuses tempêtes sur ses côtes, forçant de nombreux bateaux de pêche à se réfugier dans les ports sous peine de naufrage et causant d'innombrales dégâts dans les côtes.
Les jetées des Sables-d'Olonne
L'entrée du port des Sables-d'Olonne est encadrée par la petite jetée et la grande jetée, du côté de La Chaume.
La piscine du Remblai : 50 ans de souvenirs pour petits et grands
L'emprise de la piscine municipale fait partie du domaine public communal depuis 1912. Autrefois, cet emplacement faisait l'objet d'une concession d'endigage accordée à la Ville par l'État, avant d'être cédé à la Ville sur la base de 812 francs (environ 8 000 m2). Le 24 juin 1949, le ministre de l'Intérieur autorise la ville des Sables-d'Olonne à entreprendre les travaux d'élargissement de la promenade du remblai, au titre du plan d'équipement national.
Les poissonneries des Sables-d'Olonne
C'est en 1824 que la ville des Sables-d'Olonne, « privée jusqu'à ce jour d'un établissement utile pour l'arrivage du poisson », a projeté d'établir une poissonnerie sur le quai. Après avoir fait l'acquisition des chantiers Barriera et Riand entre 1826 et 1832, la municipalité a confié à M. Plantier, ingénieur de l'arrondissement, le soin d'en dresser les plans. L'ouverture de la première poissonnerie sablaise a lieu le 1er mai 1833.
Le passeur de La Chaume
Sous l'Ancien Régime, le droit de passage entre Les Sables et La Chaume appartient au Comte d'Olonne, avant de passer à l'État pendant la Révolution. Celui-ci l'affermait au Receveur des Tailles qui à son tour le concédait pour neuf ans à un particulier moyennant la somme de 200 livres. Le trajet se fait à cette époque sur une gabarre et il en coûte alors un denier aux Sablais et aux Chaumois pour traverser le chenal. Le passeur peut également transporter du bétail et des marchandises. Militaires, artillerie et munitions bénéficient, pour leur part, de la gratuité du passage.
Échouages et naufrages
Depuis son origine, le port des Sables est profondément marqué par les drames de la mer qui ont endeuillé des générations de familles de marins. Si nombre d'entre eux concernent inéluctablement le monde de la pêche, il en est des plus rares, mais tout aussi dramatiques et spectaculaires, qui touchent les navires de commerce.
Les Sports Nautiques Sablais
Le Sport Nautique Sablais est créé le 3 novembre 1907 par des passionnés de voile, peu nombreux à cette époque. Le 18 novembre 1907, Monsieur Collineau, 1er président, déclare en sous-préfecture des Sables-d'Olonne la constitution, à la date du 3 novembre, du Sport Nautique Sablais. La plaisance étant encore peu développée alors, l'association sportive organise davantage de régates en aviron, de bateaux de pêche (Dundees-thoniers, côtres-sardiniers...).
Le grand Casino
La Compagnie des Chemins de fer de la Vendée est à l'origine du projet du Grand Casino des Sables-d'Olonne, dont l'inauguration a lieu le 1er juillet 1876.
Auparavant, entre 1841 et 1858, ont fait faillite la « maison de réunion des baigneurs » de François Villemaine et l'« établissement des Bains de Mer » de Julien et Émile Lafeuille, où l'on trouvait jeux de casino, salle de bals et de concerts,.
L'Hôtel des Ombrées et son quartier
Au fil des années, l'Hôtel des Ombrées a connu de nombreux propriétaires et changements, à l'image du quartier qui l'abrite.
L'arrivée du chemin de fer aux Sables-d'Olonne
La première ligne de chemin de fer est ouverte en France en 1827. Les wagons sont d'abord tractés par des chevaux, avant que la locomotive à vapeur ne soit définitivement opérationnelle dès 1832. Le réseau français se développe alors rapidement et la liaison avec la Capitale est enfin établie cinq ans plus tard.
Grâce à la charte de 1842, l'organisation des réseaux devient plus rationnelle mais la Vendée reste à l'écart des grands projets, malgré les demandes du Conseil général et de nombreuses communes, dont Les Sables-d'Olonne. En 1852, le maire Antoine Guiod indique que le port des Sables n'est pas compris pour l'instant dans le réseau du chemin de fer malgré sa position avantageuse.
Les gares des Sables-d'Olonne
Évènement majeur dans l'histoire des Sables-d'Olonne, l'arrivée du chemin de fer, le 29 décembre 1866, va permettre l'essor de la station balnéaire. Vers 1900, le trajet Paris-Les Sables s'effectue en 9 heures et les « trains de plaisirs » amènent un nombre croissant de touristes pendant la saison.
Afin d'accueillir les voyageurs, la Compagnie des Chemins de Fer de la Vendée entreprend la construction d'une gare.
Le lac de Tanchet et l'école de voile
Avant de devenir un plan d'eau pour la pêche et l'initiation à la voile, le lac de Tanchet était autrefois un réservoir d'eau potable.
C'est en 1871 qu'Alphonse Guérit, architecte de la Ville, a élaboré un projet de service d'eau comprenant le barrage de la vallée de Tanchet par un mur en maçonnerie.
Olona, la vieille Dame des Sables-d'Olonne
Aux Sables-d'Olonne, celle que l'on surnomme affectueusement « la vieille dame » est l'une des plus anciennes associations sablaises en activité.
En 1924, Henri Colins, maire du Château-d'Olonne, conseiller général du canton des Sables-d'Olonne et député de la Vendée, et Ferdinand Ydier, instituteur public, fondent la société d'études archéologiques, historiques et géographiques « Olona » (Journal officiel du 30 mars 1924).
Le journal La Plage des Sables-d'Olonne
La plage des Sables-d'Olonne est quant à lui un journal incontournable de cette époque florissante de la presse écrite, par son ancienneté (fondation en 1876) et par son exceptionnelle longévité (1 110 numéros pendant 41 années !), très rare pour une parution exclusivement estivale.
Les Casinos du Pays-des-Olonnes
Il y a eu 3 Casinos sur l'actuel territoire des Sables-d'Olonne : Le Grand Casino, le Casino des Pins et le Casino des Sports (1876 à nos jours).