Les campagnes de numérisation des registres paroissiaux et d'état-civil des villes des Sables-d'Olonne, du Château-d'Olonne et d'Olonne-sur-Mer seront lancées au début de l'année 2024. Les registres seront mis en ligne fin 2024.
État-civil
Figurants parmi les fonds les plus anciens conservés par les Archives municipales, ces registres consignent jusqu’à la Révolution française les trois grandes étapes de la vie du paroissien, à savoir : le baptême, le mariage et la sépulture. Les registres paroissiaux constituent donc une source précieuse pour l'histoire de la Ville et pour les recherches généalogiques.
Jusqu’en 1792, « l'état-civil » est tenu par le curé sous la forme des registres paroissiaux pour relever les baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse. C’est l’ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539 qui rend obligatoire la tenue des registres de baptêmes dans les paroisses. En 1579, l’ordonnance de Blois impose l’enregistrement d’une part des mariages et d’autre part des sépultures. Nombreuses seront toutefois les paroisses à ne pas tenir les registres dès la promulgation de l'ordonnance. En avril 1667, la tenue des registres en double exemplaire est instaurée par une ordonnance exigeant le dépôt annuel d’un exemplaire au greffe des tribunaux d'Ancien Régime. Toutefois, la tenue du deuxième registre ne devient systématique qu’après une nouvelle ordonnance de 1736 qui rappelle et complète l'ordonnance de 1667. Le décret du 20 septembre 1792 laïcise l’état civil dont la tenue est transférée aux mairies qui récupèrent par la même occasion les anciens registres paroissiaux. Ceci explique que les Archives municipales en soient aujourd'hui détentrices.
Les registres des Sables-d'Olonne et de La Chaume
Les premiers actes conservés pour les Sables-d'Olonne remontent à 1597 pour les baptêmes, 1631 pour les mariages et 1675 en ce qui concerne les sépultures. D'importantes lacunes existent cependant pour les baptêmes avant 1635 et pour les mariages, notamment la fin de l'année 1639, de mars 1665 à 1666 puis de février 1673 à février 1675.
Les premiers registres conservés pour La Chaume remontent quant à eux à 1623. Malheureusement des lacunes existent pour les mariages de 1627 à 1642 et de 1644 à 1650 ainsi que pour les sépultures de 1627 à 1650. De même, les actes de La Chaume compris entre 1750 et 1770 sont très incomplets du fait de la mauvaise tenue des registres par le curé de l’époque. Ces actes ont toutefois été partiellement reconstitués et compilés dans le registre des procès-verbaux établi en 1786.
Les registres des Sables d'Olonne et de La Chaume sont consultables sous la cote GG I pour la période 1597-1801 et la cote E 1 pour la période 1802-1922.
Les registres d'Olonne-sur-Mer
Les registres d'Olonne commencent à partir de 1606 pour les baptêmes et de 1610 pour les mariages et sépultures. Des lacunes sont cependant à constater pour les baptêmes avant 1673, pour les sépultures de 1622 à 1673 ainsi que pour les mariages de 1621 à août 1664 puis de mars 1666 à 1673. Par ailleurs, il manque également pour les baptêmes, mariages et sépultures l'année 1750 ainsi que la période couvrant les années 1765 à 1774.
Les registres d'Olonne antérieurs à 1792, en dépôt aux Archives départementales de la Vendée depuis 1968, vont être restitués aux Archives municipales des Sables-d'Olonne au cours de l’année 2022.
Les registres du Château-d'Olonne
Les registres du Château-d'Olonne conservés aux Archives municipales commencent à partir de l’année 1637 pour les baptêmes, 1641 pour les sépultures et 1674 pour les mariages. D’importantes lacunes sont à déplorer surtout pour les sépultures de 1652 à 1673 et les baptêmes de 1670 à août 1674. Les Archives départementales de la Vendée conservent par ailleurs un registre paroissial antérieur à la collection municipale couvrant la période de janvier à octobre 1632.
Les registres paroissiaux du Château-d’Olonne sont consultables aux Archives municipales sous la cote 1 E.
